Aujourd’hui, en ce 28 avril [#264]
Aujourd’hui, en ce 29 avril [#265]
Aujourd’hui, en ce 30 avril [#266]
Aujourd’hui, en ce mois d’avril [BONUS] [#267]

Aujourd’hui, en ce 28 avril

True Lies

C’est le 28 avril 1995 que True Lies fait son arrivé dans la librairie de la Super Nintendo. Ce jeu de run and gun a été développé par Beam Software et publié par Acclaim Entertainment.

Inspiré du film du même nom mettant en vedette Arnold Schwarzenegger, on se retrouve dans le rôle de l’agent secret Harry Tasker, un agent tellement secret que même sa femme et sa fille ne sont pas au courant du vrai emploi qu’il occupe. Cette fois, sa mission est d’empêcher un holocauste nucléaire. Comme la pochette du jeu nous le fait savoir, nous aurons droit à toute l’action sans les scènes de romances.

Équipé d’un pistolet ne pouvant tirer qu’une seule balle à la fois et devant être rechargé à tous les quinze coups, nous pourrons toutefois dénicher dans chacun des niveaux trois autres armes supplémentaires ayant une plus grande puissance de tirs (avec par contre comme restriction un nombre limité de projectiles) et c’est sans compter les mines anti-personnelles et les grenades. Au cours des neufs niveaux se déroulant entre-autres au port, parc, centre d’achats, métro ou encore dans un édifice à bureaux, nous aurons à compléter des buts particuliers dans chacun d’entre-eux.

Il faudra faire preuve d’un bon sens de l’observation, car il n’y a pas que des ennemis devant nous, mais également des civils. Si nous en tuons trois, une vie nous est retirée et il faudra reprendre le niveau depuis le début. En plus d’une version sur Sega Genesis, le jeu existe aussi sur deux consoles portatives, Game Boy et Game Gear. Toutefois, dans le cas de ces deux dernières, on retrouve des différences tels que l’absence du lance-flamme, on ne peut pas faire la roulade (la raison étant la limitation des contrôles), il n’y as que cinq niveaux et le design de ceux-ci est entièrement différent.

Également sortis un 28 avril:
Desert Commander (1988, NES)
Tecmo Cup: Soccer Game (1988, NES)
Holy Diver (1989, NES)
Snoopy’s Magic Show (1990, Game Boy)
Baseball Stars 2 (1992, NES)
Lesser Mern (1992, PC)
Space Megaforce (1992, SNES)
TKO Super Championship Boxing (1992, SNES)
Super Bomberman (1993, SNES)
Karnov’s Revenge (1994, Neo Geo)
Stone Protectors (1995, SNES)
Beyond Divinity (2004, PC)
Game Dev Tycoon (2013, PC)

Aujourd’hui, en ce 29 avril

NBA Jam

C’est le 29 avril 1994 que sort le jeu de sport NBA Jam sur Super Nintendo (et Sega Genesis ainsi que Sega Game Gear). Midway Iguana s’est occupé du développement alors que la publication vient de Midway Acclaim.

Êtes-vous prêt à mettre le feu aux paniers? À donner votre 110% sur le terrain? À jouer comme vous n’avez jamais joué auparavant? Serez-vous à la hauteur au point que les commentateurs hurleront Boomshakalaka pour décrire vos exploits?

Nous avons ici des parties à deux-contre-deux dans ce qui est l’un des premiers jeux de basketball à comporter des licences de la NBA pour les noms des équipes et des joueurs. Les règles sont toutefois beaucoup plus relâchées que dans une partie normale puisque vous pouvez pousser le joueur adverse si le cœur vous en dit. Si vous réussissez à faire trois paniers consécutifs, celui-ci prendra en feu et vous pourrez courir plus longtemps sans vous essouffler. Ce petit bonus prendra fin sous deux circonstances… soit si vous arrivez à faire quatre autres paniers consécutifs ou alors si l’autre équipe parvient à marquer des points.

Le jeu a connu tellement de succès en arcades qu’au début de 1994, il a été nommé le jeu le plus rentable de tous les temps par l’Amusement & Music Operators Association. Midway a pris bonne note du succès du jeu pour appliquer une formule similaire pour leurs autres jeux de sports comme le hockey ou le football (2 on 2 Open Ice Challenge et NFL Blitz respectivement). L’entente de la NBA avec Midway stipulait que ces derniers devaient payer cent dollars en royautés pour chaque borne d’arcade vendue. Au départ, la NBA ne semblait pas trop apprécier l’idée d’un jeu d’arcade, se disant que ça allait être mauvais pour leur marque, mais une deuxième réunion les as convaincus du contraire.

Alors que la version arcade offre le roster de la saison 1992-93, celle pour les consoles maisons a été mise à jour afin de contenir celui de la saison suivante (et il a été remis à jour une fois de plus pour Game Boy, Game Gear et Sega CD). Toutefois, on ne peut s’empêcher de remarquer l’absence de certains gros noms tels que Michael Jordan (qui possède les droits sur son nom et image) ou encore Shaquille O’Neal qui était dans le jeu sur arcade. Dans certains cas, des changements ont étés faits car il y a eu des décès entre la sortie sur arcade et celle sur console de maison (Reggie Lewis et Drazen Petrovic) alors que dans d’autres, ça peut être dû à des raisons légales ou encore des changements d’équipe. Une version très limité comprenant Michael Jordan et Gary Payton a été conçue pour l’utilisation personnelle de ces derniers.

On peut entrer différents codes pour débloquer par exemple des personnages cachés (comme Hugo la mascotte des Hornets de Charlotte ou encore le président des États-Unis Bill Clinton) ou encore pour rendre le plancher très glissant si le joueur court trop rapidement ou change de direction trop brusquement. Une des idées de Midway au départ était d’avoir des angles de caméras différents, des reprises, des angles de vues à la première personne ou encore des conseils de la part des entraîneurs.

Ce sont des joueurs amateurs qui ont étés utilisés pour créer la digitalisation des personnages et de ce lot, il y avait Stephen Howard qui est plus tard devenu un joueur de la NBA. Pour ce qui est de la conversion sur les consoles maisons, c’est Iguana Entertainment qui a été en charge du projet et Jeff Spangenberg qui était le président de la compagnie à l’époque, a dit qu’en incluant le temps investit à l’adaptation sur PlayStation, il aura fallu six mois pour tout compléter car l’équipe devait apprendre à travailler sur cette toute nouvelle console de Sony. Le temps de travail pour la version de la Sega Saturn aurait pris encore plus de temps parce qu’ils n’avaient pas accès à la librairie graphique du système d’opération de Sega.

NBA Jam est aussi rattaché à deux détails étranges. Dans un premier temps, pendant plusieurs années, des fans du jeu disaient que le code avait été écrit de façon à désavantager les Bulls de Chicago en s’assurant qu’ils manquent toujours leurs lancés en fin de match lorsqu’ils se retrouvent contre les Pistons de Detroit. Le tout a été confirmé par le développeur principal du jeu, Mark Turmell. Ce dernier a aussi confirmé en entrevue que les premières bornes d’arcades du jeu étaient hantées par le fantôme du défunt joueur des Nets, Drazen Petrovic. Il a dit: « Nous avions déjà terminés de faire NBA Jam lorsque Drazen Petrovic est décédé. Le jeu avait déjà été expédié et il était avec les Nets. Un soir, nous jouions à Mortal Kombal et une machine de NBA Jam était à côté et tout d’un coup, le jeu s’est mis à mentionner Petrovic, Petrovic. C’est arrivé uniquement après son décès. Tout le monde paniquaient. Encore à ce jour, si vous avez une borne d’arcade originale, de temps en temps, il va se mettre à hurler Petrovic. C’est fou. »

Un peu plus tard, est sorti NBA Jam Tournament Edition avec des rosters mis à jour et des contrôles améliorés en plus d’une nouvelle musique. Également, même si il ne pouvaient encore y avoir que deux joueurs sur le terrain, nous avions maintenant le choix entre trois personnes pour constituer notre équipe. Une première version du jeu incluait six personnages cachés (Sub-Zero, Reptile, Kong, Grim Reaper, Raiden et Elviscious), mais la NBA a demandée à ce qu’ils soient retirés. Midway a accepté et a mis à jour les bornes où ils étaient présents. Cette version a aussi été amenée sur plusieurs consoles maisons et portatives et comprenait elle aussi des personnages cachées, mais au lieu de venir de Mortal Kombat, c’était plutôt des visages politiques tels que Bill et Hillary Clinton ainsi qu’Al Gore. En juillet 2009, Ed Boon, le créateur de Mortal Kombat a écrit sur Twitter qu’il avait été prévu qu’un terrain de basketball sur le thème de son jeu avait été planifié comme terrain caché dans soit NBA Jam ou NBA Hangtime.

Également sortis un 29 avril:
Uncharted Waters (1992, Genesis)
Four Flush (1993, PC)
The Jetsons: Robot Panic (1993, Game Boy)
The Lost Vikings (1993, SNES)
Doctor Hauzer (1994, 3DO)
Rush Hour (1998, PlayStation)
Happyland Adventures (2000, PC)
Vanguard Bandits (2000, PlayStation)
Pikmin 2 (2004, GameCube)
President Forever (2004, PC)
Grand Theft Auto IV (2008, PlayStation 3; XBox 360)
River King: Mystic Valley (2008, DS)
Child of Light (2014, PlayStation 3; Wii U)

Aujourd’hui, en ce 30 avril

Flintstones Rescue Dino and Hoppy

C’est le 30 avril 1992 qu’arrive en magasins The Flintstones: The Rescue of Dino & Hoppy sur la N.E.S.. Ce jeu de plateformes a été développé et publié par Taito.

Les familles Caillou et Laroche passaient une très bonne journée jusqu’à ce que le Docteur Butler ne viennent voler Dino et Hoppy dans le but de les amener dans son zoo inter-galactique. Il a même pensé à tout en démolissant la machine à voyager dans le temps du Grand Gazoo de façon à ne pas pouvoir être interrompu.

Si Fred, Délima, Arthur et Bertha veulent revoir leur animaux de compagnie, il n’y as qu’une seule solution possible, soit de retrouver tous les morceaux de la machine à voyager dans le temps pour la remettre en état de marche et ainsi aller reprendre Dino et Hoppy… mais pas sans avoir affronté le Dr. Butler auparavant bien-sûr. Alors que nous contrôlons Fred, nous avons la possibilité de décider là où nous voulons aller via une carte alors que nous aurons à passer par St-Granite, un village, un village de glace, la jungle, un donjon, sous l’eau, un village dans la jungle et finalement dans le futur. Nous pouvons aussi nous arrêter pour une partie de basketball qui nous permettra d’obtenir des habiletés supplémentaires si nous gagnons le match.

Contrairement au dessin-animé, uniquement Fred et Arthur arrivent à voir le Grand Gazoo alors que dans la série, Agathe et Boom-Boom pouvaient aussi le voir. Nous avons même droit à une apparition surprise dans le niveau final du jeu alors que George Jetson de la série The Jetsons est présent.

Également sortis un 30 avril:
Ninja Commando (1992, Arcade)
Todd’s Adventures in Slime World (1992, Genesis)
Doomsday Warrior (1993, SNES)
Full Throttle (1995, PC)
The Ultimate Doom (1995, PC)
Rush Hour (1997, PlayStation)
Wild Arms (1997, PlayStation)
Bomberman Hero (1998, Nintendo 64)
Forsaken (1998, Nintendo 64)
A Bug’s Life (1999, Nintendo 64)
Bust-A-Move ’99 (1999, Nintendo 64)
Fighting Force (1999, Nintendo 64)
Pokemon Stadium (1999, Nintendo 64)
Super Mario Bros Deluxe (1999, Game Boy Color)
ExciteBike 64 (2000, Nintendo 64)
Office Jerk (2011, iPhone)

Aujourd’hui, en ce mois d’avril [BONUS]

Snake's Revenge

C’est lors d’une journée imprécise du mois d’avril 1990 que sort sur N.E.S. Snake’s Revenge. Ce jeu d’action a été développé par Konami et publié par Ultra Games.

L’échec du Colonel Vermon CaTaffy pour diriger la planète a fait beaucoup de ravage sur son état mental. Il n’a toutefois pas changé d’idée au sujet de son plan de domination et il s’est maintenant rangé aux côtés de Highrolla Kockamamie, le criminel le plus dangereux et monde et il lui a même donné un tank nucléaire pour l’aider à dominer le monde.

Notre mission, en tant que Snake, est donc de les arrêter en aidant aidé par contact radio par une espionne du nom de Jennifer. Nous pouvons aussi compter sur la présence d’un pilote d’hélicoptère qui restera à proximité pendant que nous détruisons un bateau de combat, prenons le contrôle d’un train, retraçons des armes, injectons des sérums de vérité pour apprendre de nouvelles informations et mettons un frein à CaTaffy, Kockamamie et leur plan diabolique. Tout ça, sans se faire repérer par les projecteurs, les soldats dans des gyrocoptères ou encore des équipements électroniques rattachés aux portes.

Ce jeu se veut une suite indirecte à Metal Gear, également sorti sur la NES et est le premier de la série à ne pas avoir été conçu ou produit par son créateur, Hideo Kojima, puisque la version originale sur MSX ne s’est pas très bien vendue au Japon. L’idée de faire une suite pour le marché Nord-Américain est dû au succès du premier jeu aux États-Unis. L’histoire de base diffère entre la version originale Japonaise et celle en Amérique du Nord. Alors que dans tous les Metal Gear on se retrouve contre un ancien soldat Américain devenu tellement accroc à la guerre qu’il en démarre volontairement une, on est plutôt confronté à des terroriste du tiers-monde dans les versions à l’extérieur du Japon. Tout comme pour le premier jeu, la traduction du jeu est fait par Konami au Japon alors que le manuel l’a été par un employé de la division Américaine de Konami. Le tout a amené des libertés dans le second cas alors que certains personnages référencés ne font aucune apparition dans le jeu ou encore, on y retrouve dans tentatives humoristiques comme de décrire un personnage comme faisant partie de la famille de Ginger de la série Gilligan’s Island (Les Joyeux Naufragés). Une situation qui s’est reproduite dans d’autres manuels de Konami tels que Life Force, Contra ou encore The Adventures of Bayou Billy.

Également sortis lors d’une journée indéterminée du mois d’avril:
Major League Baseball (1988, NES)
Dynowarz: Destruction of Spondylus (1989, NES)
Mystery Quest (1989, NES)
Taboo: The Sixth Sense (1989, NES)
Double Dare (1990, NES)
Super Off Road (1990, NES)
Advanced D&D: Pool of Radiance (1992, NES)

Publicité