Welcome to the bonus stage !
A la lecture de cette expression, je peut deviner certains sourires. Et oui : Shinobi (sorti en 1987 sur le System 16). L’un des jeux arcade réputé parmi les plus dur mais aussi l’un des plus appréciés. Aux commandes de Joe Musashi (un ninja), votre rôle sera d’arrêter à vous tout seul la redoutable organisation criminelle : Zeed. Votre rôle sera double : réduire en miette les gangsters mais aussi sauver les enfants qui ont été kidnappés (il doit y avoir une explication logique à ça). Ce jeu est à la fois intuitif (3 boutons : attaque, saut et magie) et aussi un pur jeu d’arcade (fun, complexe et demandant de la patience pour le maîtriser). Comprenez par là qu’il faudra apprendre par « l’échec ». Techniquement parfait, SEGA avait distillé de pures idées pour enrichir le gameplay. Entre les différentes techniques pour abattre les ennemis (à distance grâce aux shurikens ou au contact avec le sabre), les techniques de « scoring », la possibilité de se déplacer dans l’arrière plan, les bonus stages et les boss. Sans aucun doute parmi l’un des meilleurs jeux arcade de tout les temps et qui ne sera jamais porté fidèlement sur une console de salon bien que la version PC Engine soit la plus fidèle au jeu d’arcade original.
Quoi encore Yu Suzuki, mais il est partout ! Et oui Mister Yu est de retour, t il est pas content. Non, je plaisante mais il reviens bien avec un tout nouveau jeu d’arcade. After Burner (sorti en 1987 sur SEGA X Board). Cette « simulation de pilotage d’avion de chasse » comme elle est souvent décrite n’est cependant pas une simulation (au sens stricte et chiant du terme). A bord de votre F-14 Tomcat, il va falloir blaster de l’aviation pendant les 18 stages que compte le jeu. C’est speed, ça déchire, c’est du pur défouloir. Pour l’anecdote, pendant l’intro du jeu votre avion décolle d’un porte avion qui se nomme « Sega Enterprise ». Tout comme Out Run et Space Harrier, la borne de luxe est une borne « cockpit ». Les contrôles se font à l’aide d’un « manche à balai ». Ce qui accentue encore plus le côté cool et réaliste de la borne. En y rejouant pour ce test, je me suis rendu compte d’une chose dans la version Megadrive, le score augmente tout seul sans que vous ayez besoin de faire quoi que ce soit. Une suite (After Burner II) sortira quelques mois plus tard, et en fait c’est n’est pas vraiment une suite mais plutôt une update de After Burner premier du nom.
Tiens donc ! Un petit jeu qui à été un peu rangé dans son coin avec le temps : Alien Syndrome (sorti en 1987 sur SEGA System 16). Dans ce « run and gun » (acronyme de courir et tirer) vous incarnez Ricky ou Mary et vous devrez explorer des bâtiments labyrinthiques en dégommant des choses répugnantes par paquet de douze. Sans oublier de sauver vos camarades qui ont été capturé par des aliens (d’où le titre). C’est un jeu que je qualifierai de « gore sympa ». Ce que je veut dire par là c’est que ce n’est pas du gros « gore » qui tâche comme dans Mortal Kombat, ici malgré quelques effusions de liquides divers ça reste bon enfant. Le jeu est amusant à un jouer, mais à deux ça prends tout son sens. On s’entraide, on élabore des stratégies, bref un bon concentré de co-opération comme seul les jeux d’arcade savaient le faire. Le jeu aura très certainement inspiré Smash TV (développé par Williams).
Le reste de la production SEGA en arcade pour l’année 1987 : Wonder Boy in Monster Land ; UFO Senshi Yohko Chan ; DakkoChan Jansoh ; S.D.I. ; M.V.P. (baseball) ; Chrono Soldier ; Bullet ; Center Court ; Thunder Blade ; After Burner II ; Super Hang On ; Riddle of Pythagoras ; Sonic Boom ; Fantasy Zone II.
Me fait penser que j’ai jamais pi finir Shinobi et After Burner sur la SMS.
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Le truc formidable de l’émulation c’est de découvrir des jeux auquels on est passé totalement à côté. J’avais alien syndrome sur la master system et déjà dans les mags, il n’étais pas top noté. Quand on compare avec la version arcade , c’est encore plus la douche froide 😦
Malgré qu’il tourne sur le célèbre system16 , je trouve certains choix de sprites assez bof mais surtout , le niveau de difficulté seul est assez arcade même avec les dipswitch en mode ‘facile’. Le temps est limité pour sauver les humains mais en plus , une fois les vies perdues , on recommence depuis le début… 😦
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