OutRun

« Une blonde et une Ferrari ». Cette formule résume à elle seule Out Run. Ah… (soupir) Out Run… Quel bon souvenir. J’ai découvert le jeu en arcade alors que j’étais haut comme trois pommes et mes pieds n’atteignaient pas l’accélérateur pourtant j’en ai des souvenirs tellement précis qu’on pourrais croire qu’il est sorti il y a quelques semaines (l’un de mes premiers jeux joués sur arcade avec Breakout). Out Run, c’est donc un jeu de course encore réalisé par Yu Suzuki (un boulimique de travail ce monsieur). Au volant d’une superbe Ferrari Testarossa décapotable vous conduisez ce sublime bolide (la voiture pas la blonde). Vous pourrez choisir votre chemin entre cinq itinéraires disponible. Comble du comble, tout est fait pour vous donner la sensation de conduire une vraie voiture : volant à retour de force, boite de vitesse, les pédales. Et comme si ça ne suffit pas, la blonde vous donnera des baignes (enfin elle colle des baffes à votre avatar pas à vous le joueur) quand vous endommagerez votre Ferrari. Tout comme Space Harrier, trois types de bornes était disponible. Étonnamment je n’ai connu que la version grand luxe. Et en plus de reprendre les mêmes features que la borne de Space Harrier elle disposait d’un ventilateur pour donner la sensation de « vent dans les cheveux », désolé les chauves… Les différents chemins vous donneront des animations de fin différentes.

Dans la famille « shoot’em up » mignon et original, je voudrai Fantasy Zone. Déjà le nom évoque la célèbre phrase d’intro de Space Harrier (Welcome to the Fantasy Zone, get ready !). Le jeu est ce que l’on appelle un « cute game » (un jeu mignon). Tout ici est cool et presque pacifique. Le scénario est totalement barjo ! En l’an spatial 1422, la galaxie de la fantaisie (Fantasy Zone) traverse un effondrement du système monétaire planétaire. La guilde de l’espace dévoile le plan de la planète Menon dont le complot est de voler toutes les richesses des autre planètes pour fonder une forteresse. A bord de Opa-Opa (votre vaisseau), vous êtes envoyé pour stopper l’invasion des forces de Menon. La fin est un clin d’œil à la fin de « l’Empire contre attaque » car Opa-Opa découvre que c’est son père disparu qui est derrière tout ça. Drôle de scénario pour un jeu aussi « kawaï » (mignon). A part ça, il s’agit d’un shoot’em up horizontal dans lequel vous pouvez vous déplacer à loisir dans le scrolling. Ne subissez pas le « scrolling », contrôlez le. A noter qu’un message de la version beta du jeu (avec seulement quelques niveaux) est resté dans le code de la version finale du jeu.

Comment ne pas parler de Wonder Boy (sorti en 1986 sur le SEGA System 1) ? Mais d’abord il va falloir clarifier la situation. Car j’ai pu le constater pour beaucoup de joueurs, Wonder Boy ça se joue en arcade. Même si le jeu est sorti sur une carte SEGA (SEGA System 1), il à été développé par Escape. Les versions consoles par contre elles ont bien été développées par SEGA. Pour revenir au jeu, son gameplay et ses couleurs pétantes sont un excellent souvenir pour tout ceux qui y ont joué. Et malgré le poids des âges, il s’en sort encore pas si mal. On s’en souviens surtout pour le « Power Up » le plus stylé de l’histoire des jeux vidéo : « le skateboard ». Par contre la chronologie de la série est un vrai sac de nœuds… A surtout ne pas la confondre avec les Adventure Island d’Hudson Soft malgré les similitudes.

Quartet. Dans une base spatiale, vous et vos trois comparses doivent récolter du Power Up en quantité industrielle pour éliminer un paquet de robots. Jouable à 4 simultanément, ce «scrolling shooter» (comme dans Fantasy Zone) est bien amusant quand il est joué par plusieurs potes. Loin d’être inintéressant en solo, il dois être joué a plusieurs pour être un bon défouloir.


Le reste de la production arcade de l’année 1986 : Body Slam, Dunk Shot, Gigas, Enduro Racer, Slap Shooter, Time Scanner, Dump Matsumoto, Action Fighter, Alex Kidd : The Lost Stars, Robo Wrestle 2001,Transformer.

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