Jeu: The Santa Clause 3: The Escape Clause
Console: Game Boy Advance
Sortie: 1er novembre 2006
Genre: Action
Développeur: 1st Playable Productions
Publication: Buena Vista Games
On ne se le cachera pas, Disney est une usine à succès dans pratiquement tout ce que la compagnie touche. Mais bien entendu, à toute règle, il y a son exception et dans leur cas, c’est plus souvent qu’autrement leurs jeux vidéos qui en souffrent le plus. The Santa Clause 3: The Escape Clause en est d’ailleurs un parfait exemple.
Le jeu est en partie basé sur le film du même nom qui met en vedette Tim Allen et Martin Short où le personnage de Jack Frost (Short) veut à tout prix gâcher la journée de Noël et fera le maximum d’efforts possibles pour nuire au Père Noël (Allen) lors de la période de l’année que les enfants préfèrent.
Le Père Noël part donc dans une grande et longue croisade pour à tout prix éviter la catastrophe et ne pas causer la déception de tous les enfants qui se sont montrés bien sages toute l’année. Oui, ce gentil gros bonhomme au costume rouge a également un très grand cœur, on ne peut pas dire le contraire. Pour parvenir à faire échouer le plan de Jack Frost, il ne pourra pas tout faire tout seul. C’est pourquoi, non seulement certaines tâches sont divisées, mais des lutins attendront, sans bouger, que vous passiez devant eux pour vous donner des conseils sur des choses que vous pouvez faire pour passer au-delà des obstacles. Faut croire qu’ils n’avaient pas le goût de le faire par eux même de toute évidence.
Lorsqu’ils sont sur leur temps de pauses, de gros points d’interrogations rouges seront là pour les remplacer. En général, ils vous apprennent que vous pouvez faire des doubles sauts, que les gros paquets cadeaux peuvent être utilisés pour détruire de gros murs de glace, etc… Bref, ça vous donne une idée du genre de trucs et astuces qu’ils ont à nous transmettre dans le but de nous aider.
Le plan d’attaque du Père Noël et de son équipe est séparé en trois étapes qui sont de: reconstruire les cadeaux, les livrer et finalement… sauver Noël. Nous allons voir tout ça étapes par étapes, alors commençons par la première chose que nous voyons au premier niveau, qui est le personnage du Père Noël qui se promène en toute quiétude dans un endroit qui est carrément désert.
Désolé, mais je ne peux pas le dire autrement, puisque nous ne croisons aucun ennemi avant d’en être rendu au troisième niveau. Oui, vous avez bien lu. Troisième niveau. On a rien à faire, outre se promener, pendant deux niveaux entier.
Enfin, sans rien faire, c’est vite dit puisqu’on peut se goinfrer de biscuits et de lait (et éventuellement de chocolat chaud également), ce qui déclenche à chaque fois un son qui s’écrirait comme ceci: Mmmmm. Les deux ou trois premières fois, c’est acceptable, mais puisqu’on nous demande d’en amassez vingt par niveau, on fini par rapidement en avoir plus qu’assez de l’entendre.
Ramassez toute cette nourriture a, bien entendu, un but qui est de nous permettre d’accéder à des jeux bonus. Quels sont-ils? Aucune idée. Je n’ai jamais amassé le nombre demandé au cours de mon test du jeu.
Pour ce qui est de son attaque, il s’est tout simplement équipé d’une boite à surprise qu’il déclenche au visage des rares ennemis qui sont assez braves ou plutôt stupides pour avoir choisis de s’installer dans le camp adverse du Père Noël. Les ennemis peuvent être une boule de neige qui roule, un bonhomme de neige ou encore un robot pour ne nommer que ceux-là.
On avance donc, sautant de plateformes en plateformes, on ramasse des biscuits et du lait, quelques cadeaux, on croise plus de lutins et de points d’interrogations rouges que d’ennemis et on termine le tout lorsque nous nous rendons à une grosse flèche qui pointe en direction de l’extérieur de notre écran et après, on recommence le tout plusieurs fois.
D’en arriver au niveau de rassemblement des pièces de jouets peut sembler être un vent de fraîcheur, mais c’est loin d’être une bénédiction et ce, pour quelques raisons. Dans un premier temps, nous ne sommes plus le Père Noël, mais l’un de ses lutins et il ne se contrôle pas du tout comme le personnage principal. Ses sauts sont moins précis, il semble presque bouger plus lentement et, comme on a pas autant de plaisir (sarcasmes, sarcasmes), nous sommes limité par un temps limite pour compléter notre tâche.
Je m’en voudrais d’oublier de mentionner que contrairement au Père Noël, ce petit lutin faiblard va mourir à la première erreur. Est-ce de cette façon qu’ils sont traités pendant l’année lorsqu’ils construisent les jouets? Une erreur et c’est directement la porte…, vers le chômage? Si c’est ça, je les plaints ces pauvres travailleurs surexploités.
J’ai eu beau m’essayer encore et encore, il y avait toujours quelque chose qui faisait défaut comme sa basse capacité de sauter me faisant tomber dans l’engrenage de la machine ou alors, je manquais de temps car il ne sautait pas assez haut pour atteindre correctement la plateforme dès mon premier essai.
Qu’on termine ou non cette mission, ça ne change rien du tout. On se rend par la suite vers le troisième mode de jeu, la livraison des cadeaux (si on les as pas tous réassemblés, est-ce que ce sont des cadeaux incomplets que les enfants retrouveront sous le sapin lorsqu’ils se lèveront au matin?). Encore là, ce vent de fraicheur ne vient pas sans quelques détails pour le moins frustrants.
Le traineau se contrôle bien, le problème n’est pas là. Ce n’est pas qu’il faille regarder l’icône pour savoir si on fait tomber une poche complète ou un seul cadeau, ça aussi ça va. Le problème est que même si on fait tomber la bonne chose et qu’elle passe en plein milieu de l’icône, rien ne se produit la majorité du temps, comme si j’avais raté ma cible.
Une fois terminé, on retourne au premier mode qui est de se promener dans des niveaux de styles plateformes. J’ai fini par me lasser en ne trouvant pas comment sauter sur une plateforme totalement inaccessible où des pics de glaces se trouvent en dessous, je n’en pouvais plus du jeu en général de toute façon. Le manque d’ennemis et les mauvais contrôles aident grandement à en faire un jeu très décevant.