Ah Konami… Pour certains ça sera la série des Castlevania, pour d’autres les Metal Gear Solid. Et pour une catégorie de joueurs ça sera les shoot’em up (Gradius, Axelay,…). Mais Konami sous la façade de la firme japonaise sérieuse avait dans son staff quelques sacré déconneurs. D’ailleurs la traduction du titre complet donne : « It’s Parodius!: From Myth to Laughter ». Du mythe à la rigolade…
Après cette introduction digne d’un journaliste de presse écrite en mal d’inspiration (j’aurais pu travailler pour Telerama). Je vais tenter de percer les mystères (non pas de la vie) de Parodius. Dans Nemesis 2 (un shoot dans le style de Gradius) sur MSX il était possible de jouer avec Pentarou (la mascotte de Konami) ou Twinbee selon la cartouche que vous avez inséré dans le second port cartouche (Penguin Adventure ou Pop n Twin bee). Bien entendu un manchot dans l’univers spatial de Nemesis ça fait un peu désordre. Mais est-ce bien la les prémices de la série des Parodius?
Oui et c’est certainement ce qui motivera Konami à parodier sa série fétiche (Gradius). Nous y reviendrons plus tard avec des screenshots pour expliquer les différents clins d’œil.
Bien qu’il s’agit du second épisode de cette saga, je trouve que si on doit commencer quelque part il faut commencer par Parodius DA! Le premier Parodius à un peu mal vieillit à mon goût.
Pour ce qui est du game system, c’est presque un copié collé de celui d’un Gradius à quelques différences près. Étant donné qu’on est dans un jeu parodique, la Parodius Team à mis en place un système de Power Up sous forme de loterie. Il faudra appuyer au bon moment pour avoir le Power Up souhaité. Inutile de préciser que ce système qui peut faire sourire plus d’une personne peut se trouver handicapant si le compteur s’arrête sur la case mystère… Car le mystère est : la perte de tout votre équipement y compris la vitesse. Donc… un risque de mort très élevé.
L’autre ajout est le système de cloche. Car si la cloche argentée déclenche la loterie, les autres types de cloches ont aussi leur particularités. Les cloches dorées donnent des points (allant de 500 à 10 000points) ; les vertes vous rendent invincible pendant quelques secondes et vous font grossir ; et les autres donnent des options comme des bombes ou des boucliers. Perso, je vous recommande de ne ramasser que les cloches dorées car en fonction de votre équipement certaines cloches peuvent vous faire perdre votre bouclier.
Passons au Level Design, car un bon shmup à forcément un Level Design bon et varié. Et la on peut dire que c’est la foire a la saucisse. Il y a de tout et pour tous les goûts. Du level inspiré de Gradius 1 en passant par des environnements « kawaï », la variété est le maître mot. Mais en plus de ça, le jeu se permet certains grands moments qui resteront gravés dans votre mémoire. Les développeurs s’amusent à mettre des boss débiles ou des passages bien tortueux (comme un labyrinthe avec un scrolling). Mais tout ça est bon enfant et vous force à ne pas abandonner.
Car si vous arrivez a la fin, surprise! Le dernier niveau est une sorte de copie conforme de Gradius 1 avec la même musique remixée.
Graphiquement, le moins que l’on puisse dire c’est que malgré le poids des années il reste encore très sympa. Les sprites sont de bonne qualité (sprites énormes et détaillés) et le jeu ne souffre de ralentissement seulement quand trop de sprites ou de tirs sont affichés simultanément à l’écran.
Autre point majeur de cette tuerie parodique : les musiques. Parodie oblige il y aura des références à des titres Konami mais pas seulement car la plupart des musiques sont des remix de musique classique façon « cheap tune débile ». Le principal « replay value » du jeu c’est bien ses musiques. Sur que Beethoven et Chopin auraient fustigé de voir leur œuvre être parodiée mais tout ceci est tellement bon enfant qu’on va pas s’offusquer. Et puis la situation est délirante, piloter un pingouin dans l’espace avec comme musique le « Vol du Bourdon » comme fond sonore c’est « Priceless ». Les reprises de musiques classique sont tellement nombreuses dans ce Parodius DA! que pour des raisons de place je ne peut les répertorier (comme je n’ai pas pu répertorié tous les clins d’œil visuels).
Pour couronner le tout, vous aurez le choix entre 4 type de gameplay bien distinct. Car chose rare pour être signalée, nous pourrez choisir entre Vic Viper (Gradius), Octopus (en configuration de Lord British de Salamander), Twinbee et Pentarou. La mascotte de Konami réussi a s’incruster. D’ailleurs elle sera présente un peu partout dans ce jeu, cela va du simple ennemi au personnage jouable (même si le doute plane sur la véritable identité de ces pingouins ).
Si on doit faire un résumer : un jeu qui ne se prends pas au sérieux, avec des musiques délirantes; des graphismes de qualité et du chalenge. Que rêver de mieux… Nous le verrons un de ces jour quand je testerai Gokujou Parodius (pour ne pas vous lasser je vais attendre un peu pour faire la suite).