Console: Nintendo 64
Sortie: 10 janvier 1998
Genre: Sports d’hiver/Olympiques
Développeur: Konami
Publication: Konami

Il y a deux semaines s’ouvraient les Jeux d’hiver de 2018 et en cette fin de semaine de clôture des Jeux, je vous offre ce troisième et dernier test sur le thème des jeux vidéos sur les Olympiques d’hiver. Encore une fois, nous retrouvons plus de jeux que dans son prédécesseur sur la Super Nintendo alors que ce sont douze jeux qui sont présents. Aurons-nous droit à des «double» comme la dernière fois? Vous allez bientôt le savoir.

nagano downhill

Débutons notre dernière séance de souffrance (désolé, c’est l’habitude de prévoir tout de suite le pire avec ce genre de jeux) avec Downhill où il faut descendre une pente et, autant que possible, sans entrer en contact avec les clôture en plastique vert, ce qui nous ferait perdre de précieuses secondes. Finalement, ça ne débute pas si mal et j’ai même pu terminer le parcours. Je sais que c’est difficile à croire, mais c’est réellement arrivé. Les contrôles sont bons et on ne sent pas que c’est le jeu qui nous contrôle pour une fois. Il y a peut-être une lueur d’espoir au bout du tunnel avec ce type de jeux. La première chose que je remarque, c’est que ce n’est pas un jeu «casse-doigts» ou «presse-boutons» si vous préférez, tout ce que je souhaites, c’est que ce soit la même chose pour le reste des disciplines.

Nagano Giant Slalom  Nagano Giant Slalom snowboard

S’en suivent Giant Slalom et Snowboard Giant Slalom. Les deux ressemblent beaucoup à l’épreuve précédente, mais il faut absolument passer entre les drapeaux. Nous avons le choix de faire l’épreuve en skis ou sur une planche. Encore une fois, je dois avouer que j’ai aimé ça et en plus, pour la première fois de ma carrière de joueur de jeux sur les Olympiques, j’ai terminé en première place, battant le record de cinq bonnes secondes (Youpie!). Un autre détail à ne pas négliger, c’est qu’on nous indique les boutons à utiliser avant chaque épreuve ce qui est très apprécié dans ce genre de jeux où on ne peut pas tester les boutons au préalable puisqu’on nous demande de se lancer dans l’action dès le départ.

Nagano Ski Jumping 90

On continuent avec deux autres épreuves très similaires, Ski Jumping (90 Individual) et Ski Jumping (120 Individual). Dans les deux cas, on s’élance d’une pente en skis, sans bâton. Cette pente fait une courbe pour nous faire prendre de la hauteur et nous devons retomber sur nos pieds entre la ligne bleue et rouge. C’est là que je retrouve ce que je connaissais si bien dans ce type de jeux. C’est impossible pour moi de même débuter ma descente, mon joueur se casse la gueule dès qu’il prend son élan et je ne sais pas ce que je fais de mal, ayant essayé plusieurs boutons et combinaisons de boutons. Sinon, pour résumer, en cinq épreuves, nous n’en avons vraiment que deux qui semblent vraiment différentes.

Nagano Freestyle Skiing Aerials

C’est au tour d’Aerials Freestyle Skiing qui est en soit assez simple comme jeu. On commence en choisissant la figure à réaliser, on appuie sur A avant de monter la pente pour prendre de la puissance pour s’élancer et après sur B avant de toucher le sol en espérant ne pas atterrir sur le derrière, ce qui est ma spécialité dans cette discipline.

Nagano Halfpipe

Maintenant, pour ce qui est de Halfpipe Snowboard, on nous demande de choisir huit figures que nous aimerions effectuer durant le parcours avec notre planche à neige. Nous recevons un peu d’aide en se faisant dire sur quels boutons il faut appuyer et à partir de là, nous n’avons que quelques secondes pour exécuter le tout. Une bonne amélioration de l’épreuve précédente, c’est tout ce que je peux en dire.

Nagano Speed Skating

Passons à Speed Skating alors que nous avons le choix entre 500 et 1500 mètres. Les deux sont identiques sur la façon de jouer. La seule différence est donc sur la longueur de la piste. Appuyer sur R et L est tout ce que nous avons à faire dans les deux cas. Il faut simplement avoir le bon timing pour ne pas perdre notre rythme et tomber. Comme toujours, il faut faire attention aux faux départs et bien attendre le signal.

Nagano Bobsleigh    Nagano Luge

Je vais jumeler Bobsleigh Four-Man et Luge Single car les deux sont semblables dans la façon d’y jouer. Dans le premier cas il faut savoir embarquer au bon moment dans le Bobsleigh après quelques secondes de courses pour ne pas ralentir le départ alors que dans la luge, on se donne une poussée de départ en s’aidant avec une barre. Malgré mon erreur dans la descente à quatre alors que l’athlète du fond a trébuché avant de bien s’installer, je suis quand même parvenu à gagner la médaille d’or. On voit suffisamment d’avance là où l’on s’en va, ce qui est utile pour bien nous diriger. Je dois quand même avouer que Luge est légèrement plus difficile du fait que nous sommes seul et donc plus léger, il faut donc être moins brusque en réajustant sa position.

Nagano Curling

On termine avec le Curling. Je dois avouer ne pas comprendre comment diriger la ligne verte exactement là où je le veux. Elle reste soit au milieu où complètement à gauche ou à droite, même si je bouge très doucement, c’est donc carrément impossible de bien lancer à l’endroit désiré. C’est peut-être que moi aussi après tout, je déteste les jeux vidéos sur les Olympiques et ils me le rendent très bien. Les règles sont simples, on pousse la pierre, deux autres joueurs balaient la glace devant et on tente, au plus possible, de faire en sorte qu’elle arrive au milieu de la cible.

Pour conclure, sans être bon à tout casser, c’est quand même le meilleur des trois jeux que je vous aient présentés sur les Jeux Olympiques d’hiver. Les répétitions sont quand même décevantes, sur un total de douze épreuves, on peut dire que seules huit se distinguent. Puisque qu’aux Olympiques on remet des médailles, si on me demandais de choisir, en ce qui me concerne, tous méritaient la médaille de bronze. Mais comme il faut bien les départager, voici leur classement à mon avis personnel.

Médaille de bronze: Winter Games
Médaille d’argent: Winter OlympicGames
Médaille d’or: Nagano Winter Games ’98.

Tout ce qu’il me reste à dire maintenant, c’est ENFIN, j’en ai finalement terminé de ce cauchemar.

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