Depuis les années ‘70, il y a eu un très grand nombre de consoles qui ont faits leur apparition sur le marché, probablement beaucoup trop pour toutes les nommées sans en oublier quelques unes. Malgré tout, je vais, dans les mois qui vont suivre, faire de mon mieux pour vous faire une courte présentation du plus de consoles possibles et peut-être vous en apprendre plus sur celles qui ont étés mises en vente au cours des quarante-cinq dernières années.
ODYSSEY
La toute première console de salon a avoir été commercialisée a fait une première apparition le 24 mai 1972 avant d’être officiellement en magasins en août de la même année. Le design nous vient de Ralph Baer qui commence à travailler sur le premier prototype aux alentours de 1966 pour terminer deux ans plus tard en 1968. Le prototype était alors connue sous le nom de Brown Box et se trouve maintenant au musée Smithsonian de Washington.
Cette console de Magnavox a été discontinuée en 1975 après que 330 000 machines aient étés vendues. On raconte que les gens avaient peur de l’acheter parce qu’ils croyaient que si ils n’avaient pas de téléviseur Magnavox, la console ne fonctionnerait pas sur leur télévision, ce qui n’était pourtant pas le cas. Les consoles qui ont suivies par après ont pris toutes les chances de leurs côtés en mentionnant qu’elles fonctionneraient peu importe la marque de téléviseur et que cette dernière en noir et blanc ou en couleurs.
Ils peuvent également se vanter d’être les premiers à avoir eus des accessoires pour aller avec la console. En effet, on pouvait y brancher un light gun du nom de Shooting Gallery. Ne contenant aucun son, cette console fonctionnait avec des cartouches. Mais ces dernières ne contenaient aucune puce pour stocker les jeux. Les cartouches servent « d’interrupteurs » et altèrent le fonctionnement de la machine pour créer des variantes de jeu. Les jeux étaient assez basiques et ne portaient pas de noms, mais plutôt un numéro. Dans la boite de la console, il y avait des feuilles à placer sur le téléviseur qui servaient de décors et qui tenaient en place grâce au statique. Parfois, des accessoires venaient avec le jeu, comme pour celui de casino par exemple qui avait des jetons.
PONG
C’est en 1975 qu’Atari met sur le marché sa console alors que Nolan Bushnell, le successeur de la compagnie, demande à ses employés de créer un nouveau produit. C’est là, qu’en 1974, l’ingénieur Harold Lee propose la version maison de Pong (un jeu de Tennis) que les gens pourraient brancher sur leur téléviseur. Sous le nom de code Darlene (d’après une séduisante employée de la compagnie), ils se basent sur la version arcade afin de bâtir la console maison. Ils ont eus de mal à trouver un commerce pour vendre leur machine, car ils trouvaient qu’elle était trop dispendieuse et lorsqu’un représentant leur a fait une offre, Atari a refusé, croyant pouvoir obtenir mieux ailleurs. Même en installant une table dans une exposition de jouets, ils ne pouvaient trouver de commerces intéressés à vendre la console. Ils ont recontactés Tom Quinn de chez Sears (là où ils avaient refusés la première offre) et en sont arrivés à une entente et c’est la raison pour laquelle les premières 75 000 consoles étaient sous le nom de Sears Tele-Games. La console a eue du succès et pour les fêtes de Noël en 1975, ils ont écoulés 150 000 machines. En 1976, ils sortent le Super Pong, qui comprend quatre variations du jeu.
ODYSSEY 100 & 200
Toutes les deux sorties en 1975 (100 au-dessus, 200 en-dessous), les deux fonctionnaient avec six piles C (ou avec un adaptateur de 9 volts) et alors que la première ne contenait que deux jeux (tennis et hockey) sans pouvoir conserver le pointage et sans cartouche (on changeait le jeu à l’aide d’un interrupteur), de son côté, la deuxième avait en plus le jeu «Smash» et pouvait nous faire voir le pointage. Cette dernière avait aussi la possibilité d’être jouée par quatre personnes à la fois. Finalement, dans les deux cas, on retrouvait quelques effets sonores, une amélioration en comparant avec la première version de la console.
FAIRCHILD CHANNEL F
Sortie en 1976 au prix de 169,95$, c’est la première console avec des cartouches ROM programmables. Au départ, elle portait le nom de VES (Video Entertainment System), mais quand Atari a sortie la Video Computer System (VES) l’année suivante, Fairchild a décidée de renommer sa machine sous le nom de Channel F. Des vingt-six jeux sortis alors que Fairchild et Zircon étaient propriétaires de la console, vingt-et-un sont de Fairchild et se vendaient aux alentours de 20$ chacun et ressemblaient aux cassettes audio huit pistes. Il ne faut pas oublier un élément très important qui faisait en sorte que cette console se démarquait de ses prédécesseurs, on pouvait mettre le jeu sur pause. Eh oui, c’était quelque chose de nouveau lorsque la Channel F a vue le jour.
COLECO TELSTAR & CLASSIC
La Telstar est sortie en 1976 (la version classique (photo du bas) est sortie la même année et c’était la même chose que l’original, mais présentée avec un finition bois). La console ne contenait que trois jeux (hockey, handball et tennis) et les manettes (si je peux le dire de cette façon) étaient fixées à la console. Lorsqu’elle est sortie, la console ne coutait que 50$, ce qui en faisait une des favorites chez les consommateurs, dépassant ses compétiteurs au niveau des ventes. Selon les chiffres, en 1976 seulement, un million de Telstar ont trouvées preneurs.
ODYSSEY 300, 400 & 500
Les trois sont sorties en 1976. La 300 (première image) est la première console de Magnavox à avoir utilisée un micro-processeur (et à avoir des cartouches programmables) et a les mêmes trois jeux que l’Odyssey 200, mais avait par contre trois niveaux de difficultés (novice, intermédiaire et expert). La 400 (seconde photo) est aussi pratiquement la même chose que la 200 mais avec le score à l’écran. Finalement, la 500 (photo du bas) est similaire à la 400, mais avec de meilleurs graphiques couleurs, l’ajout d’un quatrième jeu (soccer) et des graphiques différents pour chacun des jeux
STUNT CYCLE
C’est à Atari, en 1976, que nous devons cette version console maison de la borne d’arcade. Comme vous pouvez le voir, la manette ressemble à un guidon de moto et ce, pour une très bonne raison. Le jeu profitait de la popularité des cascades d’Evil Knievel et le but était de faire un saut au-dessus de plusieurs autobus… dont le nombre augmentait de fois en fois lorsque le saut précédent était réussit.
RCA STUDIO 2
Le nom Studio 2 n’est pas pour dire que c’est leur seconde console, mais plus en référence à leur studio d’enregistrement (à RCA) et que donc, leur «second studio» était celui pour les développeurs de jeux vidéos. Première console de l’année 1977 (janvier pour être précis) et discontinuée en 1979, la console était déjà dépassée technologiquement lorsqu’elle a fait son entrée sur les tablettes des magasins. Pourquoi? Tout simplement car les graphiques étaient en noir et blanc et le son était lui aussi très basique.
Cinq jeux étaient installés dans la console et les commandes se limitaient à un clavier numérique de dix chiffres, forçant les joueurs à se placer très près du téléviseur pour y jouer. Il va sans dire que ce produit n’a pas connu un grand succès auprès des consommateurs qui n’avait pas vraiment envis de retourner au niveau des premières consoles Pong alors qu’ils pouvaient trouver beaucoup mieux sur le marché.
Mais, déjà que ça n’allait pas vraiment bien pour le Studio 2, ce qui a vraiment nuit à la compagnie, c’est une console qui est sortie en octobre 1977 et qui allait en donner plein aux yeux à tous les amateurs de jeux vidéos…
ATARI 2600
Nous sommes en octobre 1977 et une toute nouvelle console s’apprête à sortir sur les tablettes des magasins, l’Atari 2600 (première photo)… Jamais à ce moment-là, Atari a dû penser que cette machine ne sortirait de la production qu’en janvier 1992, soit un peu plus de quatorze ans plus tard. C’est sans parler que plus de trente millions d’unités trouveraient preneurs, ce qui en fait la console qui a eue la plus longue durée de vie jusqu’à maintenant. Tout d’abord vendue sous le nom de Video Computer System (VCS) jusqu’en 1982 lorsque l’Atari 5200 est sortie, ils ont décidés que leurs jeux allaient être sur des cartouches plutôt que d’avoir les jeux déjà insérés dans la console (bien qu’ils ne soient pas les premiers à avoir fait ça, ils reçoivent le crédit pour avoir rendu ce concept populaire).
Vendu 199$ à sa sortie, elle vient avec deux manettes et le jeux Combat (huit autres jeux, vendus séparément, sortent en même temps que la console). La console gagne en popularité lorsque les gens découvrent qu’il est possible de jouer à autre chose qu’à des versions de Pong sur une console et pousse les développeurs à dépasser les capacités de l’Atari 2600 au maximum. En 1979, l’Atari 2600 reçoit le titre du cadeau le plus populaire pour les fêtes de Noël, vendant un million de machine seulement au cours de cette année-là. L’année suivante, quand Space Invaders sort sur le marché, les ventes grimpent en flèche et deux millions de consoles trouvent preneurs (et monteront encore dans les années qui suivent). C’est un peu le mélange de toutes ces choses qui ont faits en sorte que l’Atari 2600 se mérite le titre de seconde meilleure console de tous les temps selon le site IGN.
Atari avait même tentée de faire une Atari 2700 qui aurait été sans fil, mais la version n’a jamais vue le jour dû à quelques problèmes de design. La compagnie a également continuée sa collaboration avec Sears, vendant sa 2600 sous le nom de Sears Video Arcade de 1977 à 1983 (voir photo ci-dessous). En 1985, dans le but de vendre la console à prix réduit, ils présentent l’Atari 2600 Jr. (la dernière image) qui se vendait un peu moins de 50$.
Même si certains reprochent à la console d’avoir été «l’hôte» des jeux ayant menés au Game Crash (Pac Man et E.T. étant souvent nommés comme responsables), la console a aussi beaucoup de classiques sous son chapeau tels que Space Invaders, Breakout, Donkey Kong et bien d’autres encore.
Sur la version NTSC, 128 couleurs étaient utilisées (contre 104 sur la version PAL) et la console possède aussi son lot de musique distinctives et a la particularité d’être compatible avec les manettes des consoles Master System et Genesis de Sega (et inversement, même si c’est plus limité pour une manette d’Atari 2600 sur les consoles de Sega).
Voici ce qui complète cette première partie de cet immense dossier. Quinze consoles ont déjà étés mentionnées et il nous en reste encore beaucoup à voir dans les parties qui vont suivre. La semaine prochaine, nous allons donc continuer là où nous nous sommes arrêter en reprenant avec la suite de l’année en cours, soit 1977.
du bon travaille bien construit et claire continue 🙂
RCA STUDIO 2 une console que j’ai jamais vue
STUNT CYCLE parreille pour celle la bref! toutes celle qui sont avant l’atari 2600 jamais vue :’)
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Merci beaucoup pour le commentaire, il y en as eue des heures de travail pour parler des 225 consoles qui font parties du dossier et j’espère que les 11 autres parties vont te plaire tout autant (la quatrième sera publiée dans moins de dix heures). J’ai aussi appris plusieurs choses en préparant ce dossier avec des consoles dont j’ignorais même l’existence.
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quand ont vois le nombre de console qu’ ont n’a maintenant et la qualité des jeux triple aaa vendus en kit et finis a la pisse désolé pour le terme utilisé 🙂
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J’admets avoir dû faire une petite recherche pour ton expression.
On apprends à tous les jours 😉
Ce que j’aime pas vraiment des jeux vendus de nos jours c’est qu’ils semblent moins s’en faire si il y a des bogues… ils font une mise à jour…. au moins avant ils se forçaient pour qu’il y en est le moins possible et les bonus, il fallait les débloquer et non les acheter via DLC. Je ne dis pas que tout était parfait avant, mais je préférais quand même.
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