Trente-neuf. C’est le nombre de consoles dont j’ai parlé dans les deux premières partie de ce grand dossier sur l’historique des consoles depuis le début des années ‘70. Il serait difficile de toutes les nommer vu leur très grand nombre, mais je vais faire de mon mieux pour vous en présenter le plus possible. Nous reprenons là où nous avions arrêtés, soit en 1979…
ATARI 400 & 800
L’Atari 400 (celle du haut) et 800 (en-dessous) sont sorties en novembre 1979 afin de faire compétition aux ordinateurs maisons comme l’Apple II ou le Commodore PET. Les chiffres à la fin du nom de la console sont là pour dire combien de RAM contiennent les consoles en question (4 et 8 kilos octets respectivement). Par contre, au moment où ses deux machines ont étés mises en vente, le prix des RAM avait grandement diminué et elles en avaient toutes les deux 8ko. Même si la 800 pouvait accomplir plus, c’est la 400, qui moins dispendieuse, s’est vendue le plus. Un peu plus tard, alors que le prix des RAM continue de diminuer, l’Atari 800 est passée de 8 à 48 kilos octets. Sur l’Atari 800, il était possible d’augmenter la quantité de RAM en ajoutant des modules et avait aussi un second port pour les cartouches en plus d’un véritable clavier, ce que son prédécesseur n’avait pas. Petite note rapide pour préciser qu’en 1983, nous avons aussi vu les modèles 600XL 800XL avant de revenir en 1985 avec les 65XE et 130 XE. Pour ce qui est du 1200XL, il a rapidement été discontinué à la suite de problèmes de compatibilité. Ces ordinateurs sont connus en tant qu’Atari 8 Bit dont le port SIO est considéré comme l’ancètre de l’USB.
Ti-99/4 TEXAS INSTRUMENTS HOME COMPUTER
Disponible sur les tablettes à la fin de 1979 pour la rondelette somme de 1 150$, la console a la particularité d’être le premier PC 16-bit sur le marché. Quelques années plus tard, soit en 1981, ils popularisent le support «Plug & Play» dans leur version améliorée de la console et celle-ci sera vendue à la moitié du prix de l’original.
NINTENDO COLOR-TV BLOCK BREAKER
Ressemblant beaucoup au Color TV Game 6, cette console de 1979 est le premier projet lié aux jeux vidéos de Shigeru Miyamoto (Mario Bros, Donkey Kong, Zelda, Star Fox, etc…) depuis son entré dans la compagnie deux années auparavant (en 1977). Cette console n’est que pour un joueur seulement et comprend, comme le nom de la machine l’indique, le jeu Block Breaker, qui est la version Nintendo du jeu Breakout, sortie par Atari.
INTELLIVISION
L’Intellivision de Mattel Electronics ouvre l’année 1980. On la connait pour être la première véritable menace pour l’Atari 2600 et à sa première année sur le marché, 175 000 personnes se la procurent. Deux années plus tard, en 1982, un périphérique nommé Intellivoice apparaît, ajoutant des voix aux jeux vidéos. Toutefois, la qualité sonore n’y est pas vu les limitations de la cartouche et il faut aussi préciser que seulement quatre jeux étaient compatibles: Space Spartans, Bomb Squad, B-17 Bomber et finalement Tron: Solar Sailor. Nous pouvons également dire de cette console qu’elle est la première à avoir eue 16-bit.
Leur slogan dans les publicités télévisées était «The closest thing to the real thing» (La chose la plus rapprochée de la réalité). Elle a été en vente pendant plus d’une décennie, ne laissant sa place qu’en 1991. En 1981, le PlayCable fait son apparition. Discontinué en 1983, le PlayCable était connecté de l’Intellivision au câble de la télévision pour télécharger des jeux (eh oui, ce n’est pas aussi récent que certains pourraient le croire). Le problème est qu’il n’y avait que 4ko d’espace. C’était bien suffisant pour les premiers jeux, mais ce fut un problème quand les jeux sur cartouches 8 et 16k ont commencés à sortir.
GAME & WATCH
Cette console, de Nintendo, a eue une période de vie qui s’est étendue de 1980 à 1991 et existe dans plusieurs modèles différents. C’est Gunpei Yukoi qui est le responsable du design, lui qui a ensuite créé la Game Boy. Chacune de ses consoles portatives ne comporte qu’un seul jeu qui s’affiche sur un écran ACL et possède également une horloge et une alarme (c’est de là que vient le «watch» dans le nom). Au cours des années, cinquante-neuf jeux sont sortis et se sont écoulés à plus de 43,9 millions d’exemplaires au travers du monde. C’est le premier gros succès que connaît la compagnie Nintendo dans ce domaine.
L’année précédent la sortie du Game & Watch, Yokoi voyageait en train lorsqu’il a vu un homme d’affaire jouer avec sa calculatrice en pressant les boutons. C’est là qu’il a eu l’idée de construire un jeu miniature pour aider les gens à passer le temps. Fonctionnant avec le même type de batteries que les calculatrices portatives, quelques unes des Game and Watch ont deux écrans, un concept qui sera réutilisé plus tard pour les GameBoy Advance, la Nintendo DS et la Nintendo 3DS.
La librairie de jeux était assez variée avec des Donkey Kong, Legend of Zelda, Mario Bros, Balloon Fight, Pinball, Popeye, Mickey Mouse, Snoopy et bien d’autres. La plupart des jeux avaient deux modes, le A et le B, ce dernier étant plus rapide et plus difficile (quelques rares fois, le jeu pouvait comporter plus de différences ou alors, un seul mode était présent). La console avait même sa propre mascotte, Mr. Game and Watch, celui-ci était mince comme une feuille de papier et ne parlait pas. Il a été aperçu pour la première fois dans le jeu Ball.
VTECH CREATIVISION
Sortie en 1981 par VTech et renommée plus tard Dick Smith Wizzard, cette console se veut un hybride entre un ordinateur et une console. Elle a été distribuée en Europe, Australie et Afrique du Sud. À part les deux noms mentionnés plus haut, elle a aussi portée celui de Fun Vision Computure Video Games System, Hanimex Rameses et Dick Smith VZ 2000. Elle a été discontinuée vers la fin de l’année 1985.
EPOCH CASSETTE VISION
C’est en juin 1981 qu’apparaît, au Japon, cette console (la 1ère programmable là-bas). Même si elle porte le mot cassette dans son nom, ce sont des cartouches qui contenaient les jeux. Les contrôles n’étaient que des petits joysticks bougeant respectivement de haut en bas et de gauche à droite et qui étaient fixés sur la machine. Malgré un succès assez faible, ils ont quand même fabriqués une Cassette Vision Jr. et un Super Cassette Vision (ce dernier est sortie en Europe en 1984 avec peu de succès là aussi). Le Game Pocket Computer, une console portative, a aussi été un échec commercial. La Cassette Vision fut discontinuée en 1984.
VIC-20
Conçu par Commodore et mis en vente en 1981, c’est le premier micro-ordinateur à dépasser le un million de ventes. Il était possible de jouer des jeux sur cartouches, mais aussi sur ruban. Le Vic-20 est le premier ordinateur à avoir été vendu dans la chaîne de magasins K-Mart alors que William Shatner en a été le porte-parole pendant une certaine période. Au plus fort de sa popularité, environ 9 000 unités trouvaient preneurs à chaque jour. Lorsqu’elle a été discontinuée en 1985, le Vic-20 comptait 2,5 millions de propriétaires.
IBM PC MODEL 5150
En 1981, IMB sort un nouveau modèle du PC qui était sorti en 1975 (mais dont le prix était beaucoup trop haut pour pouvoir être considéré comme une sérieuse alternative aux autres ordinateurs). Devant le succès de ce nouveau modèle, les autres compagnies se sont donc mises à sortir des disquettes dites compatibles avec les PC IBM.
Discontinuée en 1987, elle est aujourd’hui considérée comme un item de collection parmi les amateurs de vieux modèles puisqu’il est vu comme le premier vrai ordinateur tel que nous les connaissons de nos jours. Dépendant de sa condition, ils peuvent se vendre entre 100 et 4 500$. Le 5150 est vu comme étant très fiable, car certains, même trente ans plus tard, fonctionnent toujours au point que certains en parlent comme si l’appareil était encore neuf.
SINCLAIR ZX81
Apparue en 1981 (pour disparaître deux ans plus tard, en 1983), cette console venue d’Angleterre charge les jeux via une cassette audio. Le modèle ZX81 est connue pour ne pas avoir de sons, ni de boutons pour mettre la console en marche. Aux États-Unis, c’est Timex qui a rendu disponible son propre ZX81. Ce modèle sera, quelques temps plus tard, remplacé par une console qui connaîtra plus de succès, la Spectrum.
VIDEOPAC G7200
Phillips, puisque c’est une compagnie liée à Magnavox, sort en 1981 le Videopac G7200 qui est la version de l’Odyssey 2 sortie en Europe. La seule exception avec sa version Nord-Américaine, c’est qu’elle venait avec un moniteur noir et blanc intégré. Les cartouches, du moins la grande majorité, pouvaient également être jouées sur l’Odyssey2 et il y avait également quelques jeux qui étaient des exclusivités pour l’Europe. La console est considérée comme étant extrêmement rare et elle est disparue des tablettes des magasins aux alentours de 1985.
ATARI 5200
N’ayant eue qu’une courte période de vie (sortie en 1982 pour être discontinuée en 1984), elle était vue comme étant la console qui succéderait à l’Atari 2600 et qui pourrait également faire compétition à l’Intellivision et ColecoVision. Malheureusement pour Atari, au lieu de concentrer tous leurs efforts sur la nouvelle console, toute leur attention se portait sur la 2600 qui demeurait encore la plus populaire des deux. En conséquence, peu de jeux ont vus le jour pour la 5200. Atari a également sous-estimé la valeur d’une possible compatibilité des jeux de la 2600 sur la 5200 (ils ont d’ailleurs sortis un adaptateur pour ça en 1983).
Pour ce qui est de la manette, elle est vue comme un échec malgré le fait qu’elle soit la première à avoir intégrée un bouton pause. Depuis, les autres ont tous imités cette option. Trois jeux étaient disponibles lors du lancement de la console: Super Breakout, Galaxian et Space Invaders La compagnie avait même songé à rendre disponible une version plus petite de la console qui aurait eue pour nom la 5100 (la 5200 Jr. était également perçu comme un choix possible), mais les plans ont rapidement étés abandonnés.
Une ÉNORME manette (plus grosse qu’une console N.E.S.) du nom de Trackball (ci-dessous) a été mise sur le marché pour des jeux comme Centipede ou Defenders. Alors qu’environ un million d’unités ont trouvés preneurs, à peine deux ans après sa sortie, Atari annonce l’arrivée prochaine de l’Atari 7800, mais ça, c’est une histoire pour une autre fois.
Voici ce qui complète cette troisième partie de ce grand dossier alors que treize autres consoles viennent d’être vues amenant le total à cinquante-deux. Il nous en reste encore beaucoup à voir dans les semaines qui vont suivre alors que nous allons donc continuer là où nous nous sommes arrêtés dans cette fois en reprenant avec la suite de l’année en cours, soit 1982.
ha! la ça me parle plus hormis les games&watch que j’en ai eut pas mal tous les autres soit c’est chez de potes ou en vitrines 🙂
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À ce que je vois, vos choix étaient plus nombreux que là où j’habite où les produits Nintendo étaient faciles à trouver, mais pour ce qui est des autres consoles comme la Master System ou la Genesis/Mega Drive par exemple, c’était une autre paire de manche. Honnêtement, dans mon enfance, les seuls souvenirs que j’ai d’avoir vu ces consoles en magasins, c’était dans une ville à environ 1h20 de chez moi. Par contre, certains clubs vidéos louaient des jeux de Sega, mais en plus petite quantité que ceux de Nintendo.
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Avant le Sinclair ZX81, il y eu le ZX80, vendu en kit à monter soi même avec une mémoire ram de 1024 octets (1Ko). Le Zx 81 avait la même taille mémoire avec un port cartouche d’extension en évolution graphique, extension mémoire jusqu’à 128Ko.!, port parallèle ou série pour imprimante. Son clavier membrane n’était pas très adapté pour les gros doigts. Le stockage des données se chargeait au moyen d’un lecteur de K7 et un programme de 20Ko mettait facilement 20 mns pour le charger.
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Ibm: Le 5150 était composé d’une carte mère XT avec un processeur 8088 cadencé à 4.77Mhz, d’autres modèles avec un « Boost » à 8Mhz. Deux lecteurs de disquettes pleine hauteur simple face double densité de 5P 1/4 de 360Ko par face et plus tard, un disque dur pleine hauteur MFM de 5Mo. Ps: Avant de déplacer l’ordi, il fallait utiliser un programme spécial pour bloquer la tête de lecture du disque dur, appelé HDPark, sinon, le disque dur plantait et les données étaient détruites. Les marques de disques durs de l’époque étaient Western Digital.!, Tandon, Maxtor, entre autres.
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Ibm: Avant le 5150, ibm a produit un Ordinateur Personnel purement Famillial, le PC Jr, sur la base d’un XT avec, surtout, un clavier de touches en gommes au lieu du clavier mécanique habituel et une carte graphique cga, presque aussi longue que nos cartes graphiques actuelles.
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Par contre, aucune info concernant le format MSX, qui inonda le marché nippon & europe dans les années 80. Ordinateur familial avec clavier intégré, port cartouche, lecteur de disquettes 3p, connexion péritel sur la télé, et fabriqués par presque toutes les marques japonaises. Mitsubishi, Pioneer, Yashica, Namco, etc.. ;o)
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Salut merci pour ces précisions. C’est vrai que Mike à oublié ces machines, c’était plus pour rendre le tout digeste et éviter « les variantes / nouvelles versions ». Les vieux ordi c’est pas trop son truc. Je lui donnerai un coup de main pour les prochains articles pour compléter son travail. Après je suis pas un puits de science sur les vieux pc mais j’ai quelques bases.
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Bonjour Pat oche, en effet, tout n’est pas nommé et c’est pour ça que j’ai préféré indiquer lors du paragraphe de présentation que certaines consoles/certains PC pourraient manquer.
Désolé si ces omissions vous ont déçus, ce n’était pas intentionnel et j’ai vraiment tenté d’en mentionner le plus grand nombre possible.
Le nombre de consoles/PC qui se sont retrouvés sur les tablettes des magasins est très impressionnant et il peut donc arriver de remarquer quelques absences que ce soit voulu ou totalement involontaire.
Ce dossier, de la première à la douzième partie, en comprend 225 malgré celles qui pourraient manquer.
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ya pas de mal ont ne peut pas parler de toutes les bécanes qui sont sortie sinon vous y passerier un moment 🙂
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En effet Chewee, ce genre de dossiers demandent un grand nombre d’heures de préparation.
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C’est sympa d’en parler et cela laisse de la matière pour de futurs articles, sans parler des nombreux prototypes nippons qui n’ont pas passés la frontière à cause de la conversion du signal vidéo entre notre format secam et le ntsc du soleil levant. ;o)
Ps: Tapez Hebdogiciel sur le net, c’était une feuille de chou de l’époque qui traitait de ce sujet et une bonne mine d’info sur les ordis / console de ce temps passé.
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NTSC est aussi notre format de signal vidéo en Amérique du Nord et ce n’a pas fait plus en sorte que nous ayons toutes les consoles sorties au Japon.
Pour ce qui est des consoles qui n’ont pas dépassés le stade des prototypes/consoles jamais mises en vente, j’avais déjà fait un court article sur un petit nombre d’entre-eux il y a quelques mois.
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moi qui suis un ancien pro amiga maintenant j’ai aussi un atari 1040 stf je savais meme pas qu’il avais sortie c’est bécane la que ce soit chez comodore ou atari 😉
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Tant mieux si j’ai pu te faire découvrir quelque chose de nouveau 🙂
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